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Type de fontaine : Histoires et légendes

Fontaine Notre-Dame-du-Roncier / Itron-Varia-an-Draeneg


Localisation : Josselin / Josilin (56)
A proximité de l'imposant château qui domine la rivière de l'Oust et à droite en venant de Ploërmel, se trouve la fontaine de Notre-Dame-du-Roncier.

 Pays : Pays de Ploermel Cœur de Bretagne

 Le Chemin des Fontaines Bretonnes :
28-Josselin et le Porhoët
Etape : 1


Coordonnées GPS :
Fontaine : Merci de nous les communiquer si vous les connaissez à lassalle [at] altern [point] org


Datation : 1675

       
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Références bibliographiques

(1) Une légende y localise la malédiction par la Vierge des lavandières devenues les aboyeuses de Josselin.

(2) A proximité de l'imposant château qui domine la rivière de l'Oust et à droite en venant de Ploërmel, se trouve la fontaine de Notre-Dame-du-Roncier.
Le monument porte la date de 1675. Il est orné d'une voûte en plein cintre dans laquelle niche une statue de la Vierge à l'Enfant, et d'un fronton triangulaire portant à son sommet une grande croix en pierre.
Un roncier grimpant cache une bonne partie de cet édifice toujours fleuri par les habitants de la ville.
Les murs latéraux de l'enclos sont couverts d'ex-voto, plaques de marbre en guise de remerciements.
La découverte, au Xème siècle, par un paysan, dans un amas de ronces, d'une antique statue que l'on crût être la Vierge est à l'origine du pélerinage de Notre-Dame-du-Roncier. En effet, comme on l'a vu en maints endroits, on mit la statue à l'abri, mais, d'après la tradition, chaque matin on la retrouvait dans son roncier. Alors, aux mêmes causes, mêmes effets, on bâtit une chapelle à l'endroit de la découverte et de nombreux miracles se succédèrent.

Le grand pardon a lieu le 8 septembre, jour de la nativité de la Vierge. Le pèlerinage était déjà très suivi au XVIIème siècle, mais en 1728, un nouveau miracle surpassa tous les précédents. Trois enfants du bourg de Camors étaient épileptiques. "Ils tombaient par terre comme évanouis, la bouche ouverte et criant en forme d'aboy comme des chiens, ce qui leur durait quelquefois plus de deux heures et tombaient plus de huit à dix fois chaque jour et nuit;"
Le père se décida à les conduire à Josselin. Messe, prières... et on alla boire à la fontaine l'eau miraculeuse. Les enfants se trouvèrent subitement guéris.

Une autre légende raconte qu'un jour une mendiante passant devant le doué de Bignan demanda la permission de boire à la fontaine. Les lavandières se mirent à rire, à plaisanter et à lancer des injures à la pauvre femme. Un chien, qu'elles avaient là, mis en furie par les mégères, aboya méchamment... C'est alors que se révèla la vraie identité de la passante. La Vierge, car c'était elle, punit les lavandières en ces termes : "Eh bien ! vous serez punies et vous aboierez à l'avenir, vous et vos filles, comme votre chien tout à l'heure aboya après moi. "

Dès lors, le pèlerinage de Josselin fut aussi appelé le pardon des Aboyeuses. Le mal n'atteignait que les femmes qui se mettaient à aboyer comme des chiens enragés.
On les amenait à l'église de gré ou de force et là, on obligeait les "possédées" à baiser un reliquaire. Elles résistaient à leurs gardiens, de jeunes hommes vigoureux, les griffant, les mordant...

Pour assister à ce spectacle, les pèlerins étaient nombreux, et se massaient sur le passage de la procession qui se rendait à la fontaine. Là, les Aboyeuses étaient lavées, mains et visage, pour éviter les convulsions épileptiques dans l'avenir. Ceux qui ne pouvaient pas s'approcher de la fontaine achetaient, pour un sou, un mouchoir qu'un mendiant accrochait au bout d'une perche et trempait dans la source du haut du muret qui la surplombe.

Extrait de :
(1) Les Fontaines de Bretagne, Albert Poulain - Bernard Rio, YORAN EMBANNER, 2008, p.20
(2) Le Chemin des Fontaines, Roger LE DEUNFF, Editions DANCLAU, 1996, p.221
     
     
Bibliographie conseillée et remerciements aux auteurs

Fontaines de Bretagne
Albert Poulain - Bernard Rio

Le chemin des fontaines bretonnes
Roger LE DEUNFF
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