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Fontaines de Bretagne
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Type de fontaine : Fontaines marieuses

Fontaine Sainte-Anne / Santez-Anna

Sainte Anne
Pouvoir : Toutes les maladies

Localisation : Sainte-Anne-d\'Auray / Santez-Anna-Wened (56400)

 Pays : Pays d'Auray

 Le Chemin des Fontaines Bretonnes :
26-Le Pays d'Auray et de Carnac
Etape : 8


Coordonnées GPS :
Fontaine : Merci de nous les communiquer si vous les connaissez à lassalle [at] altern [point] org


       
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 Bibliographie
(1) fontaines marieuses
La jeune fille pique une épingle dans la croix ou jette une épingle dans la fontaine. Si l'épingle flotte, le mariage a lieu dans l'année.

(2) LE PAYS D'AURAY ET DE CARNAC
"Sainte-Anne, 1er août 1900. L'eau de cette fontaine se distingue de l'eau de beaucoup de villes: Paris, Toulon, Lorient. par ceci qu'on peut en boire sans craindre d'avoir la fièvre typhoide. Elle a ceci de commun avec la tisane des Schakers. le vin D., les pastilles Géraudel et autres qu'elle guérit toutes les maladies. C'est probablement pour ça qu'il y a tant d'infirmes mendiants ici. Mais ça doit venir de ce qu'ils boivent du cidre au lieu de cette eau-là. Tant pis pour eux."
Laissons de côté l'humour noir de ce visiteur pour insister sur la présentation qu'il fait de la fontaine au tout début de notre siècle : sa réputation, la qualité de ses eaux, les bienfaits qu'elles procurent à ceux qui en boivent et les pèlerins venus pour quérir une guérison à leur infirmité. Le petit village de Keranna est devenu, en 300 ans, l'un des sanctuaires les plus fréquentés de la Bretagne. mais le mythe de Anna remonte à plus loin dans le temps.
Ana était, dans la mythologie druidique la grande déesse-mère, l'égale de Gé-meter chez les Grecs, ou d'Isis chez les Égyptiens ... De cette divinité, Terre génératrice, naissent les hommes, les animaux, les plantes. Elle est également gardienne du séjour des morts. Déesse de la Terre féconde, elle est représentée sous les traits d'une femme robuste, couronnée d'un diadème bas, vêtue d'une tunique blanche. " Ar c'hwreg gwenn ", la dame blanche porte un enfant symbolisant ainsi la fécondité humaine.
La place de sainte Anne dans l'Église chrétienne n'est pas très nette jusqu'au XIVême siècle, puisque c'est en 1382 qu'elle apparaît dans le calendrier officiel de l'Église romaine, et au XV'm, siècle que fut fixée sa fête liturgique. On laissera au lecteur le soin de porter un jugement sur l'apparition de la Dame blanche, le soir du 25 juillet 1624, devant un petit laboureur de la paroisse de Pluneret, Yves Nicolazic, et sur la découverte d'une antique statue datée de 701 qu'il fit en creusant le sol.
La christianisation de l'Annorique a fait de sainte Anne l'aïeule de Jésus. Ne dit-on pas que sainte Anne, la Bretonne, est allée en Judée épouser Joachim et que de leur union naquit Marie la Vierge? Ne dit-on pas qu'elle est revenue mourir dans son pays natal, et même que son petit-fils, accompagné de saint Jean-Baptiste, est venu lui dire adieu avant d'être crucifié, cette dernière rencontre ayant eu lieu à Sainte-Anne-de-Ia­Palud? Sainte-Anne, grand-mère des Bretons a donc supplanté Ana, la déesse, mère de tous les hommes ... Désormais, elle porte le nom de " Santez-Anna, mamm goz ar Vretoned ". Elle donne la sagesse aux enfants, protège les marins et les soldats, répand sur les champs l'humidité nécessaire et guérit toutes les maladies.
Le grand pardon a lieu tous les 26 juillet. Des milliers de personnes viennent de toute la Bretagne honorer leur sainte patronne. Il débute par la vente de cierges et de chapelets indispensables aux pèlerins. La veille, le bourdon sonne les vêpres et une procession aux flambeaux est suivie d'une veillée dans la belle et grande basilique, érigée à la fin du XIX'me siècle. Pour obtenir le retour du marin ou du soldat sain et sauf, pour obtenir la guérison de son âme ou de son corps, on doit se rendre à pied à Sainte­Anne, boire l'eau ou se laver le visage et les membres à la fontaine monumentale, construite de trois vasques de granit supportant un piédestal au sommet duquel sainte Anne enseigne à la Vierge ; puis gravir sur les genoux, en récitant le chapelet, les nombreuses marches de la Scala Sancta et, enfin allumer un cierge ou une bougie de couleur dans la basilique.

Jusqu'en 1914, on pouvait encore voir le fond du bassin tapissé d'épingles jetées par les fidèles, en quête d'une guérison ou de la réalisation d'un vœu.

(3) fontaine Sainte-Anne
Le pardon de Sainte-Anne d'Auray qui a lieu le 26 juillet est de loin le plus grand et le plus populaire de toute la Bretagne.
On pourrait presque le qualifier de Lourdes de la Bretagne.
En 1977, on comptait encore 20 000 pèlerins qui, ce jour-là, affluaient en autobus, en voiture, à vélo et à pied à tel point que l'on avait du transformer les champs et les prés des environs en parkings.
Certaines années, jusqu'à 80 000 personnes sont venues en pèlerinage à Sainte Anne. En effet, Sainte Anne, en Bretagne, est plus vénérée que tout autre saint, et peut-être même encore davantage que la Mère de Dieu.
D'innombrables chapelles et sculptures de bois lui sont consacrées, un deuxième Pardon, connu bien au-delà de la région, est célébré en son nom à Sainte-Anne-la-Palud. Les Bretons l'appelent « Mamm goz ar vretoned », ce qui signifie « la vieille mère des Bretons ».
Curieusement, et contrairement à l'importance que lui donne la Bretagne, cette sainte ne suscite pas un grand intérêt dans les autres régions catholiques et son histoire ne trouve guère de référence biblique. Il s'agirait de la grand-mère du Christ, brièvement mentionnée par Saint Luc, II, 36 et 38 mais qui n'est pas clairement désignée comme telle. Ses reliques auraient été trouvées à Apt, en Provence, en 776, lors de la messe du dimanche de Pâques, en présence de Charlemagne, par un sourd-muet aveugle qui se serait soudain mis à gratter le sol de l'église pendant la messe. On aurait alors découvert une crypte, dans laquelle une lumière éternelle brillait encore miraculeusement, et un reliquaire portant l'inscription « Hic est corpus beatae Annae matric virginis Mariae » (Ici se trouve le corps de la bienheureuse Anne, mère de la Vierge Marie).
Sainte Anne ne fut toutefois inscrite au calendrier des saints qu'en 1382 et en Bretagne, le jour de la sainte Anne, fixé par hasard au 26 juillet par l'autorité religieuse en 1584 seulement, fut appelé « Pardon ». Mais ce n'en était pas fini des miracles.
Quarante ans plus tard, le 26 juillet 1624, à 100 km au nord d'Apt, on a creusé le champ de Bocenno, près d'un village qui s'appelait déjà Keranna, non loin d'Auray en Bretagne. Un paysan pieux, Yves Nicolazic, avait été hanté à cet endroit par une apparition qui lui signifiait qu'il devait creuser dans un tas de pierres abandonné près d'une source. On y trouva une figurine informe, quelque peu détériorée, que l'on identifia rapidement comme étant la représentation de sainte Anne.
Après l'avoir repeinte, retaillée et vêtue, on lui construisit une chapelle. Cet endroit, après une succession de miracles, devint bientôt un haut lieu de pèlerinage. L'un des premiers miracles à avoir été rapporté concerne la guérison du curé Dom Roduez, qui avait mis en doute les visions du paysan Nicolazic. Il put à nouveau mouvoir ses bras paralysés après les avoir plongés dans l'eau de la fontaine Sainte-Anne. Si l'on s'en tenait là, on pourrait considérer ce lieu de pèlerinage comme une énorme tromperie. En vérité, l'endroit s'est toujours appelé « Keranna », c'est à dire « la maison d'Anne », et le tas de pierres dans lequel la figurine fut trouvée, tout comme la source étaient vraisemblablement des éléments importants faisant partie du culte d'une religion que les Chrétiens qualifièrent de paganisme. Le peu que l'on sait de la religion des Celtes montre indubitablement l'existence d'un culte voué à Anne :
« En Irlande, il existe assurément la preuve de l'existence d'un important culte terrestre de Tuatha de Danan qui est donc la mère des Dieux, celle qui les nourrissait. Ceci renvoie à une déesse de fécondité, ce qui est encore plus clairement illustré par la légende des deux collines de la région de Killarney.
Ces deux collines sont appelées Da Chich Annan, les deux seins d'Anne. Ceci prouve incontestablement qu'elle est la mère terrestre, qui nourrit toute l'Irlande. L'île tout entière s'appelle en effet iâth Annan. » (La religion des Celtes, J. de Vries)
Chacun sait que les Bretons celtes, ainsi que la langue bretonne, appartiennent à l'espace linguistique gaélique. Cette brève digression montre seulement que la vénération de la Grand-mère des Bretons, qui selon une autre légende serait même revenue mourir en son pays breton, est fondée sur des traditions ancestrales que l'église n'a manifestement que partiellement étouffées, puis durablement reprises à ses propres fins.
En effet, cette mère originelle, comme nous allons le voir, est à la fois la Déesse des marais, de la mort et des enfers de l'au-delà et tout le culte de l'eau et de la fécondité est rattaché à l'eau en tant qu'élément. Ainsi, aujourd'hui, lorsque les femmes stériles vont prier sainte Anne d'Auray et boire l'eau de sa fontaine, elles font précisément ce que les fidèles d'une religion naturelle faisaient déjà des millénaires auparavant, alors qu'elle existait certainement avant même que les Celtes ne peuplent ce pays.
Il serait impossible de citer tous les miracles que cette sainte a accomplis. Un musée entier qui, curieusement s'appelle le Trésor de la basilique est rempli d'offrandes votives : des objets pointus que de jeunes enfants ont avalés, tels que des aiguilles, des épingles à nourrice, des clous, des vis, etc., des chaussures de bébé en tricot ou faits au crochet, des bonnets et vêtements de bébé, un casque en acier de la Première Guerre mondiale, transpercé par deux balles, qu'une femme a apporté en offrande après la mort de son mari, des trophées sportifs tels que les maillots jaunes de certains vainqueurs du Tour de France, des fusils et autres armes, des décorations, des béquilles, des photos de mariage et plein d'autres choses encore.

(4) Sainte Anne / Santez-Anna
C'est l'un des pèlerinages les plus importants de la Bretagne. Selon la légende, un paysan aveugle y aurait trouvé auprès de la fontaine une statuette de la Vierge qui lui aurait miraculeusement rendu la vue. Cette eau est réputée pour guérir de tous les maux mais pourtant on peut y voir de nos jours un panneau indiquant que l'eau est non potable.
Il est important encore de dire quelques mots sur le patronage de sainte Anne dont on connaît l'importance du culte en Bretagne. On sait que beaucoup d'auteurs ont voulu voir dans le culte de la mère de Marie la substitution d'un culte celte antérieur à une déesse Ana. On peut donc se demander si les fontaines n'en garderaient pas le souvenir.
On peut, sans grand risque, affirmer qu'il n'en est rien. Relativement peu de fontaines sont dédiées à sainte Anne et elles se trouvent toutes en étroite relation avec un sanctuaire qui lui est dédié.
Parmi la quinzaine de fontaines Sainte-Anne se trouvent, et cela importe beaucoup pour la réputation du culte, deux des plus grands lieux de pèlerinage de Bretagne : Auray et Plonevez-Porzay.
Sainte Anne intervient pratiquement toujours à ses fontaines pour protèger les enfants et l'on y vient essentiellement lors de sa fête qui a lieu le 26 juillet.
On constate donc que les fontaines Sainte-Anne ne nous révèlent rien qui puisse nous laisser penser qu'on n'y honore pas la très catholique patronne de la Bretagne. C'est un exemple intéressant, comme celui de saint Pol-Aurélin, de l'orthodoxie des pratiques aux fontaines.

(5) Sainte Anne / Santez-Anna
26 Juillet
Les éléments constituant la vie de Sainte Anne nous sont surtout apportés par la légende. Épouse de saint Joachim, elle ne connut la maternité que très tardivement et sur une intervention surnaturelle. Ainsi donna-t-elle le jour à Marie.
Son culte ne tarda pas à se répandre dans tout l'Orient. Il n'atteignit l'Occident que quelque temps après. Il toucha alors toute l'Armorique en maints endroits.
En Bretagne, sa statue est honorée dans un très grand nombre d'églises ou de chapelles. Elle est l'objet de pèlerinages célèbres comme ceux de Sainte-Anne-d'Auray dans le Morbihan ou de Sainte-Anne-la-Palud, à Plonévez-Porzay, dans le Finistère.
Si Sainte Anne est plus particulièrement invoquée en maints lieux dans les cas de stérilité, elle demeure sollicitée pour des maux très divers.
C'est le cas à Vue (canton du Pellerin) en Loire-Atlantique où l'église Sainte-Anne possède une statue de la sainte, un reliquaire donné comme contenant un morceau d'un de ses os. Une fontaine monumentale sise dans un parc, route de Nantes, reçoit la visite de pèlerins venus demander à son eau de guérir leurs maux d'yeux.
D'une manière générale, comme nous le verrons plus loin, sainte Anne est invoquée pour toutes sortes de maladies. Mais souvent, en Bretagne comme ailleurs, elle fait l'objet de demandes de femmes désirant avoir des enfants. La légende en soulignant le caractère extrêmement tardif de la grossesse d'Anne, mère de Marie, est vraisemblablement à l'origine de cette spécialité thaumaturgique. A titre d'exemple, on peut citer, dans le Finistère la sainte-Anne de Plonévez-Porzay (canton de Chateaulin), vénérée sous le nom de Sainte-Anne-la-Palud.
Les femmes venaient à la fontaine située dans un repli de terrain en contrebas de la chapelle.
Elles s'aspergeaient le cou et faisaient couler de l'eau dans leurs manches. Le rite s'est certainement très adouci aujourd'hui mais les demandes n'ont pas cessé pour autant.

Sainte Anne, « grand-mère des Bretons », est invoquée en maints lieux de Bretagne. Beaucoup de sanctuaires possèdent sa statue et cette statue est toujours vénérée. Sainte Anne est censée guérir tous les maux. On la prie donc dans tous les départements bretons mais nous ne pourrons citer que quelques lieux de culte.
Dans les Côtes d'Armor, sainte Anne est priée à Ereac (canton de Broons) où la sainte est représentée dans l'église (très beau groupe de trois personnes du XVème siècle). Elle l'est à Gomené (canton de Merdrignac) où une chapelle et une fontaine lui sont dédiées. Les pèlerins vont à la chapelle et à la fontaine dont l'eau aurait des vertus « miraculeuses ». A Saint-Gilles-les-Bois (canton de Pontrieux), les pèlerins vont à la chapelle (XIXème siècle) sise près de l'église Saint-Gilles.
À Saint-Quay-Portrieux (canton d'Etables-sur-Mer), les marins lui vouent un respect singulier. À Trégastel (canton de Perros-Guirec), sainte Anne fait l'objet d'un culte particulièrement suivi en la chapelle Sainte-Anne-des-Rochers. Les pèlerins viennent en nombre. Ils mettent des fleurs, allument cierges et votives pour accompagner leurs demandes multiples.
Dans le Finistère, elle est invoquée entre autres, à Douarnenez où un superbe retable l'honore dans l'église Saint-Herlé.
À Fouesnant (à environ deux kilomètres au nord du chef-lieu), une chapelle et une fontaine placées sous le vocable de sainte Anne font l'objet d'un culte suivi. Le jour du pardon, on prend de l'eau dont les vertus perdureraient. Mais c'est surtout à Plonévez-Porzay en la chapelle Sainte-Anne-la-Palud (XIXème siècle) que le culte est particulièrement vivant. La statue de sainte Anne assise faisant la lecture à Marie (XVIème siècle) reçoit fleurs, votives. Le jour du pardon annuel, une foule considérable se réunit. Les pèlerins se rendent également à la fontaine sise en contrebas dont l'eau sacrée est censée guérir toutes les maladies et plus spécialement, selon la tradition, les tumeurs et certaines plaies.
En Ille et Vilaine, on la prie dans la chapelle de Sainte-Anne-des-Bois à Amanlis (canton de Janzé).
Dans l'église de Bécherel, les fidèles allument cierges et votives sans oublier d'apporter des fleurs.
Les pèlerins se rendent aussi en la petite chapelle de Cherueix (canton de Dol-de-Bretagne) située à l'Est sur la route côtière.
La chapelle de Sainte-Anne de la Bosserie en Romagné (canton de Fougères-Sud) est toujours le lieu d'un pèlerinage très important et les demandes faites en confidence y sont multiples.
L'originale chapelle du Pâtis en La Selle-Guerchaise (canton de La Guerche-de-Bretagne) datant du XIXème siècle, construite comme une pagode chinoise (un missionnaire en Chine devenu recteur en est l'initiateur), fait l'objet d'un culte et d'un respect particulier. Un groupe de sainte Anne (sainte Anne, Marie et Jésus) y figure auquel on attribue des pouvoirs miraculeux.
Dans la Loire-Atlantique, à Guéméné-Penfao, une chapelle est dédiée à sainte Anne (on peut y admirer des fresques). Un pèlerinage avec messe en procession y a lieu annuellement, occasion d'invoquer la sainte spécialement pour ses maux.
Au Pouliguen (canton du Croizic), dans la chapelle Sainte-Anne, les pèlerins peuvent encore adresser leurs requêtes. Les ex-voto y expriment des remerciements.
Au Temple-de-Bretagne (canton de Saint-Etienne-de-Montluc), les fidèles fréquentent régulièrement la chapelle Notre-Dame de Toutes Vertus où figure une statue de sainte Anne (XVIIème siècle). Les demandes portent principalement sur les problèmes de marche des jeunes enfants, mais Notre-Dame et sainte Anne sont censées guérir tous les maux.
Dans le Morbihan se trouve un très haut lieu de dévotion à sainte Anne. Dans le canton d'Auray, à Sainte-Anne-d'Auray, la basilique est imposante, le nombre des pèlerins considérable et le pardon parmi les plus riches. Toute l'année, on vient dans son sanctuaire prier sainte Anne et lui adresser des demandes. On peut aller à la fontaine Sainte-Anne dont l'eau est réputée porter remède à tous les maux.
Dans le même département, sainte Anne est invoquée à Berné (canton du Faouët) où, près de la chapelle Sainte-Anne-des-Bois, est élevée une belle et originale colonne torse portant une statuette de sainte Anne. Des visiteurs demeurent attachés à la sainte. Ils l'invoquent pour leurs maux (des ex-voto en font foi), ils fleurissent le curieux monument.
Le culte s'est aussi maintenu à Brandérion (canton d'Hennebont), à Ménéac (canton de la Trinité-Porhoët).
À Guern (canton de Pontivy), dans la chapelle Notre-Dame de Quelven, sainte Anne est fleurie, illuminée de cierges et invoquée. Il en va de même à Josselin où, dans l'église, cierges, votives, ex-voto et fleurs entourent la statue de sainte Anne.


Pouvoir(s) Guérisseur(s) attribué(s) au saint :
1) MALADIES AFFECTANT LA TÊTE : Yeux
Fontaine(s) de guérison : Vue (44)
2) PROBLÈMES FÉMININS : Stérilité
Fontaine(s) de guérison : Plonévez-Porzay/Sainte-Anne-la-Palud (29)
3) TOUTES LES MALADIES :
Fontaine(s) de guérison : Goméné (22), Fouesnant/à environ 2 km au Nord (29), Plonévez-Porzay/Chapelle Sainte-Anne-la-Palud/fontaine en contrebas (29), Sainte-Anne-d'Auray (56)


Extrait de :
(1) Les Fontaines de Bretagne, Albert Poulain - Bernard Rio, YORAN EMBANNER, 2008, p.52
(2) Le Chemin des Fontaines, Roger LE DEUNFF, Editions DANCLAU, 1996, p.205
(3) Guide de cent-dix-sept fontaines sacrées de Bretagne, Daniel Spoeri et Marie-Louise Plessen, Editions Jean-Michel Place, 2004, p.32
(4) Croyances aux fontaines en Bretagne, Sylvette Denèfle, Édisud, 1994, p.66, 67.
(5) Les saints qui guérissent en Bretagne, Hippolyte Gancel, Editions Ouest-France, janvier 2004, p.32, 178, 197
     
     
Bibliographie conseillée et remerciements aux auteurs

Fontaines de Bretagne
Albert Poulain - Bernard Rio

Le chemin des fontaines bretonnes
Roger LE DEUNFF
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