|
|
|
Revenir à la liste
| | Bibliographie
(1) fontaines oraculaires
(2) Ploërmel / Ploermael
Ploërmel est une des villes les plus anciennes de l'Arcoat, christianisée au VIème, siècle par le moine missionnaire Armel, venu de Grande Bretagne. Elle a joué au Moyen-Age le rôle de capitale : les ducs de Bretagne y avaient leur résidence, et deux d'entre eux, Jean II et Jean III ont tenu à s'y faire enterrer, l'un en 1305, et 1'autre en 1341.
L'église de la commune est dédiée à saint Armel qu'on représente aspergeant avec un goupillon une guivre qu'il a réussi à capturer. La guivre est, dans les légendes, le serpent qui découvre et garde les trésors cachés au fond des vieux châteaux. En réalité, cette représentation symbolique marque la victoire du moine missionnaire dans son combat contre les cultes celtiques qui persistaient au VIème, siècle en ce lieu. Comme saint Michel, terrassant le dragon, saint Armel, avec sa guivre, se présente comme un convertisseur. Certains spécialistes voient dans le nom d'Armel une origine armoricaine: " Arz-Maël ", le prince-ours. Ce qui lierait ce lieu à l'histoire arturienne, d'autant plus que la forêt de Brocéliande est toute proche.
(3) Ploërmel / Ploermael
Ploërmel était écrit Plebs Arthmael en 835 dans le Cartulaire de Redon puis Ploiarmel en 1 032. Ce nom signifie paroisse de Armel. Saint Armel demeure le patron de l'église paroissiale. L'édifice actuelle remonte au XVème siècle; une verrière du XVème siècle y retrace la vie du saint. Elle abrite également les tombeaux de Jean II et Jean III, ducs de Bretagne.
La fontaine proche, dédiée au saint, date de la même époque que l'église. Son eau est réputée aider les petits enfants à marcher.
(4) Les épouses de marin interrogeaient la fontaine de Notre-Dame de Recouvrance à Ploermel ou à Sainte-Hélène à Port-Louis : si le pain flottait, c’était bon signe
(5) Dans l’inquiétude, sans aucune nouvelle, les femmes de marins recourraient, outre aux prières, à diverses superstitions. Dans la fontaine de Sainte Hélène en Port-Louis, ainsi que dans celle de Notre-Dame de Recouvrance en Ploërmel, elles jetaient un morceau de pain. Si ce morceau restait à la surface de l’eau, le marin était en vie. S’il coulait, l’homme et le bateau étaient perdus.
Extrait de :
(1) Les Fontaines de Bretagne, Albert Poulain - Bernard Rio, YORAN EMBANNER, 2008, p.47
(2) Le Chemin des Fontaines, Roger LE DEUNFF, Editions DANCLAU, 1996, p.226,227
(3) Bretagne Magique et vibratoire, Adolphe Landspurg & Norbert l'Hostis, Guy Tredaniel Editeur, 1999, p.90
(4) Les fontaines · ardennes, bretagne, les soeurs lointaines
(5) Mourir en mer
|
|