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| | Bibliographie
(1) fontaines de la mort
Les malades se rendent à la fontaine en invoquant saint Tu-pe-Du. Si le bassin est rempli d'eau, c'est bon signe. Un autre rituel prescrit de tremper la chemise dans la fontaine, d'allumer un cierge dans la chapelle, puis de placer la chemise mouillée sur le malade.
(2) LE PAYS DE PLOUGASTEL
Au bord de la route de Brest, dans le hameau du Passage, se dresse la chapelle Saint-Languiz. La fontaine est à 1 km O. de cette chapelle.
S'agissant à coup sûr d'un jeu de mots populaire, saint Languiz était invoqué pour les maladies de langueur. Mais on consultait surtout la fontaine pour connaître le sort des moribonds. Les mères, dont les bébés ne profitaient pas, venaient plonger leur chemise et la leur remettaient sur le corps, toute mouillée, en laissant le soin à saint Tu-pe-tu de guérir ou de faire mourir.
Quand un malade était à l'agonie, on venait à la fontaine : si elle était tarie, la mort était inévitable; s'il restait quelques gouttes d'eau, on les recueillait dans une fiole et on la répandait sur le malade en priant saint Languiz de mettre fin à sa douleur et de le débarrasser du fardeau de la vie.
Extrait de :
(1) Les Fontaines de Bretagne, Albert Poulain - Bernard Rio, YORAN EMBANNER, 2008, p.42
(2) Le Chemin des Fontaines, Roger LE DEUNFF, Editions DANCLAU, 1996, p.40
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