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| | Bibliographie
(1) fontaines intra-muros
Le puits de Saint-Ivy/Sant-Ivi a été bouché au XVIIIème siècle dans la chapelle Saint-Ivy/Sant-Ivi
(2) Pontivy / Pondivi
(2) Saint Ivy / Sant-Ivi
Le toponyme signifiant « pont d'Ivi » figure en 1160 en localisation de « l'hospitale de Pontivi » dont saint Ivy est le fondateur et le patron. Né au nord du pays de Galles, ce diacre breton quitta le monastère de Lindisfare dirigé par Cuthbert en 685 pour protester contre l'uniformisation liturgique voulue par les anglo-saxons. Il débarqua, sans doute, à l'estuaire du Léguer (Loguivy-lès-Lannion) et continua sa route vers le Sud sans vouloir imposer ses façons de penser. Il séjourna à Loguivy-Plougras situé sur la voie romaine qui reliait Le Yaudet à Carhaix avant de rejoindre la source du Blavet, cours d'eau qu'il longea jusqu'à Pontivy où il créa le pont qui porte son nom et autour duquel se développa rapidement une localité qui grandit, ignorant de plus en plus le passage voisin du site de Castennec plus en aval et jusqu'alors seul point de franchissement sur ce fleuve. Quelque temps après, il continua sa route, fonda un monastère entre Quimper et Rosporden; il y serait mort à la fin du 7e siècle, un 6 octobre, jour où il est fêté. Saint Ivi fut parmi les derniers saints bretons à émigrer en Armorique.
On l'invoque pour la protection des enfants et pour la guérison de l'inflammation des yeux appelée « mal de saint Ivi ».
Une chapelle Saint-Ivy remontant au XVIIIème siècle existe à Pontivy. Elle fut le siège de la congrégation des artisans.
Extrait de :
(1) Les Fontaines de Bretagne, Albert Poulain - Bernard Rio, YORAN EMBANNER, 2008, p.37
(2) Bretagne des Saints et des croyances, Michel Priziac, Ri-Dour Editions, 2002, p. 287 (Lieu:Pontivy), 287 (Saint:Ivy)
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