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 Bibliographie (1) fontaines marieuses Les jeunes filles se baignaient nues dans la fontaine placée sous la statue de la Vénus de Quinipily/Kinipili afin de se marier. (2) LA RéGION DE BAUD Elle se trouve à 3 km S.O. du bourg, en direction de Hennebont. Placée à une extrémité du parc du château de Quinipily, aujourd'hui en ruine, elle est entretenue par la propriétaire, descendante par alliance du châtelain qui a récupéré la statue. La fontaine de Quinipily est classée monument historique. Mais, l'eau ne s'écoule plus, depuis qu'une carrière exploite les roches à quelques dizaines de mètres de là. Cependant, la visite de ce monument s'impose. En fait, la vasque, énorme bloc cubique de granit creusé, posé au pied de la statue, était emplie par l'eau venant d'une source, en amont: la fontaine Saint-Michel, située aussi dans l'enceinte du château. Une chapelle à proximité a disparu depuis longtemps et le monument de cette fontaine a été démonté, pierre par pierre, par des personnes étrangères. De la fontaine, l'eau coulait dans un grand bassin (6 m sur 5), puis remplissait une mare d'une centaine de mètres carrés, avant de se jeter dans la vasque du monument de la Vénus. La propriétaire envisage de rebâtir la fontaine Saint-Michel avec l'aide d'un sculpteur de granit de la région. La statue de Vénus, haute de deux mètres, repose sur un socle, lui-même construit sur un monument de style classique à fronton romain, rappelant un petit arc de triomphe. Cette statue était, à l'origine, placée sur la Montagne de Castennec. On la connaissait sous le nom de " Ar gwreg houarn ", la femme de fer. De temps immémorial, on y conduisait les femmes qui venaient d'être mères et les jeunes gens et jeunes filles qui voulaient se marier. Tous se plongeaient nus dans la grande cuve. On racontait que d'étranges accouplements s'effectuaient la nuit, au pied de la statue. Quel était le pouvoir de ces pratiques? La statue représentait-elle une déesse gauloise ou bien la divinité Isis, apportée par les soldats romains qui avaient établi un camp à Castennec ? Quoiqu'il en fût, le culte voué à cette femme inquiétait les autorités ecclésiastiques. En 1661, l'évêque de Vannes fit jeter purement et simplement la statue dans le Blavet. Trois ans plus tard, les paysans, apeurés par une suite de pluies torrentielles et de mauvaises récoltes, la retirèrent de l'eau et les rites ancestraux reprirent. Ordre fut donné de la détruire ; mais les ouvriers, après avoir endommagé un bras et un sein, jetèrent la Vénus de nouveau dans la rivière. C'est alors que la châtelain de Baud la sauva définitivement quelques années plus tard: il la fit retailler, et l'installa dans le parc de son manoir, là où elle se trouve aujourd'hui. Les actes indécents ont-ils disparu ? On raconte que, certaines nuits, il se passe encore d'étranges rites sous le regard bienveillant de la déesse... Extrait de : (1) Les Fontaines de Bretagne, Albert Poulain - Bernard Rio, YORAN EMBANNER, 2008, p.51 (2) Le Chemin des Fontaines, Roger LE DEUNFF, Editions DANCLAU, 1996, p.186 Liens Les fontaines du pays de Baud | ||
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http://www.sahpl.asso.fr/site_sahpl/...| Fontaine | Dpt | Ville |
| Fontaine Saint-Pierre / Sant-Per | 56150 | Baud/Baod |
| Fontaine de Quinipily / Kinipili | 56150 | Baud/Baod |
| Fontaine Saint-Adrien / Sant-Rien | 56150 | Saint-Barthélémy/Bartelame |